Découvrez la stupéfiante construction de Ferdinand Cheval, le résultat de 33 ans de travail

Cette construction n’est pas rattachée à un style architectural mais bien à plusieurs, s’inspirant en plus de religions des quatre coins du monde (notamment le christianisme et l’hindouisme). Son travail a été salué par de nombreux artistes, dont le peintre espagnol Picasso, l’allemand Max Ernst, le fondateur du surréalisme André Breton, et est présenté comme un bel exemple d’art naïf (un art créé par quelqu’un qui n’a pas de formation officielle dans ce domaine).



Malheureusement, il connut des moments particulièrement difficiles. En 1894, alors que les murs extérieurs étaient encore en construction, sa fille Alice, alors âgée de 15 ans, mourut. En 1896, il arriva à la retraite et se lança dans une seconde construction à côté du palais : la Villa Alicius, en l’honneur de sa fille. Il commença par ailleurs à être aidé d’un maçon.


Les tragédies n’ont malheureusement pas épargné Ferdinand Cheval. En 1912, alors que la construction de son palais venait de se terminer, son fils Cyril est décédé. Et sa femme mourut également, deux années plus tard.

Pensant à sa fin de vie, il a souhaité qu’on l’enterre dans son Palais Idéal. Mais la permission ne lui fit pas accordée. Il consacra alors les huit années suivantes (jusqu’en 1922) à construire son propre mausolée, nommé Le tombeau du silence et du repos sans fin, dans le cimetière d’Hauterives. Il fut enterré dans celui-ci à sa mort, le 19 août 1924, il était âgé de 88 ans.

Ses deux constructions exceptionnelles ont été déclarées monuments historiques, notamment son Palais Idéal, en 1969, par le ministre de la Culture de l’époque, André Malraux.

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